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Je n'ai jamais voulu vraiment en parler à qui que ce soit de peur que l'on me prenne pour un fou. Ce que j'espère c'est qu'en laissant ce témoignage cela puisse aider d'autres personnes qui ont peur. En fait, c'est surtout un sentiment d'inutilité qui prédomine car personne ne peut ou n'a envie d'y croire.

Mais si ce témoignage peut servir d’autres personnes qui ont vécu la même chose alors ils ne se sentiront plus seuls dans leur angoisse et moi non plus.

J'ai entre 3 et 4 ans en 1977. Ma mère m'a laissé chez ma nourrice comme d'habitude, c'est elle qui me garde pendant que ma mère va travailler. Je l'appelle Mamie G... car c'est une personne d'un certain âge qui a déjà des petits-enfants. Elle est partie dans son jardin pour s'occuper de ses légumes et elle a fermé à clef la porte d'entrée. Pendant ce temps là je suis censé faire ma sieste. Ce que je fais mais quelque chose me réveille.

Une lumière et un bruit dans la chambre, je me redresse me met debout sur le lit, j'ai peur. Cette peur disparaît immédiatement lorsque j'aperçois le sourire sur les visages des trois êtres qui viennent vers moi. Ils sont passer par une ouverture dans le mur qui n'existe pas et qui n'a jamais existée. De cette ouverture provient la lumière.

Ces êtres ne sont pas très grands, 1mètre 30. Leur odeur est forte et étouffante mais ne correspond à aucune odeur que je puisse connaître. Ils m'entourent maintenant. Un au pied du lit, l'autre à gauche et le dernier à droite. Celui qui est en face de moi m’attrape les jambes au-dessus des pieds, celui à gauche immobilise mon bras gauche, celui à droite fait de même avec mon bras droit. Ils m'allongent de force. Malgré leur petit taille, ils sont puissants physiquement. Leur expression à désormais changée, ils n'ont aucune sympathie ou antipathie.

A partir de ce moment là commence la plus grande douleur physique que je n'ai jamais ressentie. C'est pour cela je crois que j'en garde un souvenir très coriace. Ils plantent ce qui ressemble à de longues griffes très pointues dans mon ventre et dans mes côtes et ils les remuent. Je crie, je crie de toutes mes forces. Je ressens la chaleur de mon sang couler dans mon dos.

je ne sais pas si cela a durer 30 secondes ou plusieurs minutes, mais de mon point de vue cela a durer une éternité.

Ils redressent la tête tous les trois en même temps vers la même direction comme si quelque chose les avait dérangé ou rappelé et ils partent au petit trot en passant par l'ouverture dans le mur qui se referme aussitôt le dernier passé.

Ma réaction première est de me tâté le ventre et les côtes, rien, aucune blessure ni trace de sang. Maintenant je saute du lit pour m'enfuir. Mais... La porte d'entée est fermée à clef. Je dois absolument m'enfuir d'ici et trouver de l'aide : Mamie G... La porte est vitrée comme souvent dans les maisons de campagne, la porte typique que tout le monde connaît je pense, en bois sur la partie du bas et six carreaux de verre sur la moitié haute. Je prend une chaussure et je brise le carreau situé en bas à gauche, je crie. Mais déjà mamie G... est là, elle m'a entendu alors que j'étais encore dans la chambre car cette pièce donne sur le jardin. Je lui raconte tout, elle me croit dans un premier temps, va dans la chambre et je la suis. Je lui montre le mur et celui ci est parfaitement normal.

Et l'histoire s'arrête là. je ne cherche à convaincre plus personne depuis cette époque, aucune preuve. Mais ce qui m'en reste ce sont des insomnies, je suis très anxieux à l'idée de m'endormir car ils pourraient revenir. Même si désormais je suis adulte et que je leur mettrai quelques coups avant qu'ils m'attrapent, je sais ce qu'ils sont capables de faire et mon plus grand souhait est que jamais cela ne recommence.

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